Le nombre d’or est un concept mathématique aussi connu sous le nom de divine proportion ou section dorée. Il se caractérise par la lettre grecque phi (Φ) et se réfère à un nombre approximativement égal à 1,618. Il est mentionné pour la première fois dans l’Antiquité et fascine toujours autant depuis cette époque. Symbole de perfection et d’équilibre, il se trouve à la croisée des chemins entre sciences, art, architecture et spiritualité. Cette proportion incarnerait l’idée d’une certaine perfection universelle, présente dans la nature et inspirant nombres d’œuvres humaines. Subtile, son empreinte se manifeste dans divers domaines et éléments comme la composition musicale ou les proportions du corps humain.
Origines du nombre d’or
Aux origines, le nombre d’or est évoqué dans des écrits remontant à l’Antiquité. Le célèbre mathématicien grec Euclide l’a décrit dans des travaux de géométrie à cette époque. Il apparaît entre autres dans la forme du pentagone régulier par exemple. Une hypothèse, toujours débattue, soutient que les Egyptiens auraient utilisé la proportion divine pour la construction des pyramides. Il a aussi un lien très étroit avec la suite de Fibonacci, par ses propriétés algébriques. Théorisé à la Renaissance, le rapport de ce nombre est alors utilisé dans l’art et l’architecture afin d’atteindre l’harmonie visuelle. On le trouve aussi dans de nombreux aspects de la nature.
En géométrie
On retrouve le concept du nombre d’or dans diverses figures géométriques. Dans le pentagramme par exemple, les diagonales forment un rapport de sections qui lui est proportionnel. Il est également présent dans des polyèdres (figures en trois dimensions), comme le dodécaèdre et l’icosaèdre. Le rectangle d’or est une figure dont le rapport entre la longueur et la largeur est égal à ce nombre. Ainsi, si l’on retire un carré parfait de ce rectangle, il conservera son rapport proportionnel. Ce concept est à l’origine de la spirale d’or. Utilisées en design ou en architecture, ces formes véhiculent un sentiment d’équilibre et d’harmonie parfait. C’est d’ailleurs là que son appellation de “proportion divine” prend tout son sens.
Le nombre d’or et la Suite de Fibonacci
Il est étroitement lié à la fameuse suite de Fibonacci, il en fait partie. Dans cette suite, chaque nombre est la somme des deux précédents. Si l’on divise un des nombres par celui qui le précède, on obtient une valeur qui converge vers le nombre d’or. Ce concept mathématique fascine les scientifiques comme les personnes en quête du sens de l’univers. Les spirales que l’on observe dans les galaxies ou dans les coquilles marines évoquent les spirales dérivées de cette suite.
Le nombre d’or : une proportion mathématique universelle
Le nombre d’or est une constante mathématique qui est approximativement égale à 1,618. Celle-ci est souvent associée à l’harmonie et à l’esthétique visuelle dans les arts, la nature et diverses formes géométriques. Il repose sur des principes mesurables, qui s’expriment dans les formes et les proportions.
Le nombre d’or dans la nature
Les proportions du nombre d’or seraient omniprésentes dans la nature. La spirale du nautile, la disposition des pétales d’une fleur ou des graines du tournesol suivent des motifs semblables à phi. On peut aussi observer cette proportion divine dans le pentagone que forme l’étoile de mer par exemple. Il serait aussi présent dans l’anatomie humaine : on reconnaîtrait la spirale de Fibonacci dans la structure de l’oreille. En réalité, ces structures répondent à des principes biologiques et physiques basiques. Selon les scientifiques, il s’agirait pour ces formes d’optimiser l’espace et l’énergie plutôt que d’un lien avec le nombre d’or. Depuis des siècles, la fascination humaine pour ce concept dénote d’une quête perpétuelle de sens et d’ordre.
Applications artistiques et architecturales
Le nombre d’or aurait inspiré certains artistes comme Léonard de Vinci. En effet, il aurait utilisé la proportion divine dans ses œuvres comme La Cène ou L’Homme de Vitruve. ll aurait aussi influencé les proportions du Parthénon d’Athènes et de certaines cathédrales gothiques, dans le domaine architectural. Ces créations démontrent un équilibre subtil entre fonction et esthétique. De nos jours, il influe encore certains designers et architectes.
Le nombre d’or en musique
Dans le domaine musical, on dit que certains compositeurs auraient structuré leurs œuvres selon les proportions du nombre d’or. Cela créerait des harmonies particulièrement agréables à l’oreille. Des analyses démontrent que dans certaines pièces, la répartition des notes évoquerait le rapport de cette proportion. Cela ne prouve en aucun cas l’intention consciente des artistes à utiliser ce nombre. Toutefois, cela démontre l’universalité du concept d’équilibre universel, qui finit par se retrouver en toute chose.
Le concept du nombre d’or a ses limites
Malgré l’attrait que représente le nombre d’or à différents niveaux, il ne doit pas être “idéalisé”. Certaines affirmations émises à son sujet manqueraient de fondement. Par exemple, les spirales naturelles et les proportions humaines peuvent s’expliquer par d’autres principes scientifiques. La science moderne entend phi comme un outil mathématique mais pas comme un absolu. Son utilisation se révèle pertinente quand elle apporte des solutions mais n’est pas considérée comme une vérité universelle.
Des comparaisons avec la nature approximatives
Le nombre d’or est associé aux phénomènes naturels cités précédemment, comme la forme des coquillages, les galaxies ou les fleurs. Toutefois, ces correspondances sont souvent anecdotiques ou approximatives. Nombre de schémas naturels obéissent en réalité à d’autres lois scientifiques, comme l’optimisation énergétique ou la croissance fractale. Les graines du tournesol par exemple suivent davantage des rapports liés à la suite de Fibonacci qu’à la stricte proportion divine.
Absence de preuve de l’utilisation du nombre d’or
Il y a certaines affirmations célèbres et certains mythes concernant l’utilisation du nombre d’or dans l’art ou l’architecture. Cependant, celles-ci manquent de fondements historiques. Il est par exemple souvent associé au Parthénon ou aux pyramides d’Egypte, mais les mesures exactes démontrent que le ratio n’est pas rigoureusement suivi.
Symbolique du nombre d’or
Dans certaines croyances, le nombre d’or représente bien plus qu’un concept mathématique et est assimilé à la géométrie sacrée. En spiritualité, il serait considéré comme une clé de l’harmonie cosmique universelle et symboliserait l’ordre et la perfection. Dans les mandalas, les temples ou certains symboles, la proportion divine incarnerait une quête spirituelle. Toutefois, ces interprétations relèvent davantage de la symbolique que d’une vérité scientifique établie.
Le nombre d’or serait source d’énergie positive
Selon les mêmes croyances, le nombre d’or serait considéré comme une source d’énergie positive, créatrice et vertueuse. Certains objets de décoration et aménagements intérieurs intègrent ses proportions dans le but d’améliorer l’atmosphère énergétique du lieu. Sur ce principe, il peut être relié à la lithothérapie. C’est une approche alternative qui attribue des propriétés énergétiques et spirituelles aux pierres naturelles. Pratique populaire, ses fondements reposent sur des croyances et des traditions et non sur des preuves scientifiques.
Une association avant tout personnelle
Le concept d’harmonie universelle porté par le nombre d’or peut être associé à celui de l’énergie des pierres. Toutefois, aucune base historique ou scientifique n’existe convergeant dans ce sens. Il s’agit simplement de croyances, populaires ou non, qui ont traversé les époques. L’association de nombre à des propriétés spirituelles relève uniquement de l’interprétation personnelle.