L’univers spirituel recèle de figures symboliques, chacune associée à une dimension précise de l’existence humaine. Parmi ces entités, Anauel occupe une place particulière. Il figure dans la tradition mystique comme l’un des 72 anges issus du Shem haMephorash, un ensemble sacré dérivé de l’Exode dans la Kabbale hébraïque. Son nom, souvent traduit par « Dieu infiniment bon », évoque la bienveillance, la circulation des énergies et la fluidité des relations. Dans certains écrits chrétiens anciens, on le retrouve évoqué à travers des attributs liés à la communication et au discernement. Selon plusieurs traditions ésotériques, Anauel incarnerait l’intelligence sociale, la diplomatie, mais aussi une capacité à structurer la pensée pour la rendre compréhensible aux autres. Il s’adresse, selon ces textes, à celles et ceux qui souhaitent tisser des liens sincères tout en conservant leur liberté intérieure.
Origines et traditions autour d’Anauel
Dans les textes kabbalistiques, Anauel apparaît comme le 63ᵉ des 72 noms divins. Il est mentionné dans les commentaires du Zohar et dans les manuscrits du Sépher Raziel. Il symboliserait la sagesse en mouvement, celle qui s’adapte aux circonstances. Dans certaines traditions chrétiennes ésotériques, on le rapproche des qualités dites « mercuriennes », liées à l’échange, au commerce et à la parole juste. Chez les penseurs mystiques du Moyen Âge, Anauel serait invoqué dans les prières liées à la clarification d’un dialogue ou au succès dans les affaires. En Islam mystique, bien que son nom n’y apparaisse pas directement, des entités comparables sont associées à l’art du langage et à la transparence des intentions. Il ne s’agit pas d’un ange lié à la force, mais à l’équilibre des relations humaines. Cette image universelle traverse les croyances, offrant à chacun une porte vers une communication apaisée.
Surnoms et rang céleste
Anauel se placerait dans la hiérarchie céleste comme un membre de la catégorie des Archanges, ceux qui relieraient les sphères célestes à l’expérience humaine quotidienne. Cette position intermédiaire lui conférerait une fonction de messager, mais aussi de régulateur subtil. Il serait parfois surnommé « le diplomate céleste », en raison de son rôle symbolique dans l’harmonisation des échanges. Dans certains manuscrits anciens, on l’associe à l’élévation de la pensée vers des considérations éthiques. Il interviendrait dans des contextes où la parole doit porter sans blesser. Dans les traditions d’angélologie chrétienne, son rôle serait associé à l’authenticité des intentions. Il n’est pas un juge, ni un conseiller autoritaire, mais plutôt un souffle discret qui favoriserait l’expression équilibrée de la vérité. Ceux qui se sentent appelés par sa lumière chercheraient à communiquer avec droiture, dans la justesse de l’intention.
Anauel et les correspondances astrologiques
Les traditions ésotériques attribuent à Anauel une résonance particulière avec le signe du Verseau. Ce signe d’air, tourné vers la pensée collective, reflète l’essence même de ce que cet ange pourrait représenter : la fluidité des idées, la circulation des connaissances, l’indépendance d’esprit. Son chakra associé serait celui de la gorge, ce centre énergétique qui, dans certaines pratiques spirituelles, régirait la parole et l’écoute. Côté élément, il serait naturellement rattaché à l’Air, symbole de mobilité mentale et d’ouverture. La planète qui lui correspondrait est Mercure, astre des échanges, de la logique et de l’ingéniosité. L’heure miroir liée à Anauel serait 22h20. Cette heure, souvent interprétée comme une invitation à l’équilibre et à la maîtrise de soi dans les relations, renforcerait l’idée d’un guide discret pour ceux qui cherchent à évoluer dans un cadre harmonieux sans se trahir eux-mêmes.
Pierres naturelles associées à Anauel
Certaines traditions lient des minéraux à l’énergie symbolique des anges. Dans le cas d’Anauel, plusieurs pierres naturelles seraient associées à ses vertus spirituelles. L’apatite, tout d’abord, serait mentionnée comme pierre de communication douce, idéale pour favoriser les échanges sincères et posés. Ensuite, l’aigue-marine, souvent utilisée dans les pratiques méditatives, renforcerait la capacité à s’exprimer avec clarté. On pourrait également évoquer la chrysocolle, dont la vibration symbolique encouragerait l’expression des émotions retenues. Enfin, la fluorite, pierre de discernement, aiderait selon certaines croyances à structurer les pensées avant de les formuler. Ces associations, bien qu’issues de traditions non scientifiques, s’ancrent dans des siècles de correspondances symboliques entre les mondes invisibles et les énergies terrestres. Pour ceux qui souhaitent s’en inspirer, porter ces pierres lors de phases de réflexion ou de prises de parole importantes constituerait un geste simple, porteur de sens.
